LES ENGAGEMENTS FILIÈRE BOVIN VIANDE
Le Bœuf pays est-il de bonne qualité ?
Bien sûr. Notre viande est de qualité, exclusivement issue de races à viande plébiscitées (Limousine, Blonde d’Aquitaine…). Nous favorisons un modèle d’élevage responsable via de petites exploitations familiales, nos vaches mangent une nourriture saine qui respecte leur équilibre naturel. La SICA REVIA s’engage à ne produire que de la viande de qualité en cohérence avec la demande du marché réunionnais. La marque Bœuf Pays est un gage de qualité, certifié Produit Pays Réunion. Nos éleveurs bovins viandes sont des personnes responsables et passionnées, fiers de leur métier et de leurs animaux.
Comment puis-je être certain de l’origine de la viande ?
Notre viande est née, élevée, abattue, transformée puis consommée sur l’île. C’est la raison pour laquelle nous garantissons une traçabilité irréprochable sur tous les produits Bœuf Pays.
Bœuf Pays garantie la traçabilité de tous ses animaux du pré à l’assiette !
Mais c’est quoi exactement la « traçabilité » ?
La traçabilité c’est l’ensemble des moyens utilisés pour suivre chaque animal à chaque étape de la production et de la commercialisation. Ainsi, on s’assure du respect des bonnes conditions sanitaires tout au long de ces étapes. Les principaux maillons de la traçabilité sont :
– L’identification de l’animal (boucle, tatouage)
– Les documents d’identification (passeport des bovins)
– Numéro d’abattage et numéro de lot – Le certificat d’origine bovin au rayon traditionnel
– L’étiquette de la viande au rayon libre-service
Pour le consommateur réunionnais, c’est la garantie de connaître exactement d’où provient la viande qu’il consomme, du lieu de transformation, de découpe, d’abattage, jusqu’au nom et au lieu de l’élevage.
LA SANTÉ DU CHEPTEL BOVIN VIANDE
Y a-t-il des animaux malades dans le cheptel bovin viande ?
Les animaux sont comme les humains, ils tombent parfois malade, mais lorsque cela arrive, l’éleveur appelle le vétérinaire, conformément au suivi sanitaire strict que nous lui demandons de respecter pour la santé de nos animaux bovins viande et leur bien-être.
Lorsqu’un animal est malade, il est d’abord soigné. Et comme pour nous, les antibiotiques ce n’est ni préventif, ni automatique ! Par contre, s’il ne peut être guérit, ou s’il est irrémédiablement blessé, il est systématiquement sorti du circuit de commercialisation et envoyé à l’équarrissage.
Y a-t-il plus de maladies dans les troupeaux à La Réunion qu’en métropole ?
Non, il y en a au contraire moins qu’en métropole ! C’est d’ailleurs pour cette raison que la préfecture interdit l’importation d’animaux vivants.
Les autorités sanitaires ont rappelé à plusieurs reprises que la très grande majorité des bovins à La Réunion est en bonne santé, et que les maladies infectieuses sont la dernière cause de mortalité bovine observée à La Réunion.
LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE À LA RÉUNION
Comment pouvez-vous assurer que le Bœuf Pays est une viande saine ?
Les éleveurs de la SICA REVIA qui élèvent les bovins destinés à la consommation de viande sous la marque Bœuf Pays et le personnel de notre abattoir, qui est l’unique abattoir de ruminant agréé sur l’île, sont tous des professionnels qui respectent les normes françaises et européennes en matière de sécurité sanitaire.
Ses produits ont donc tous été contrôlés par divers organismes de l’État mais également par des laboratoires indépendants qui effectuent les analyses bactériologiques des viandes. Aucune viande impropre à la consommation ne peut pénétrer sur le circuit de commercialisation.
La marque Bœuf Pays est une garantie de sécurité alimentaire pour la viande bovine réunionnaise.
Comment pouvez-vous en être sûr, le risque zéro existe-t-il ?
Nos animaux sont tracés dès leur naissance, jusqu’au moment où ils se retrouvent dans le circuit alimentaire. Ils sont suivis de manière drastique par des vétérinaires, avant et après leur abattage tout au long de la chaîne. Seuls les animaux sains sont destinés à la consommation, sans exception, exactement au même titre qu’en métropole.
Par ailleurs, même si un virus inconnu était présent, nos procédures d’abattage assurent sa destruction complète. En effet, le sang, certains abats et la moelle sont détruits et le temps de ressuyage des carcasses ne permet la survie d’aucun virus aussi longtemps à basse température. Ensuite, au niveau bactériologique, des analyses spécifiques sont menées pour chacun de nos produits pour garantir une sécurité optimale.
ÉTUDE ET RÉGLEMENTATION CONCERNANT LA LBE
La LBE (Leucose Bovine Enzotique) peut-elle être transmise à l’homme ?
Non. Aucune étude des services nationaux (ANSES, services vétérinaires et ministère de l’agriculture) n’a démontré une relation entre la LBE et toute forme de maladie humaine. La DAAF et la Préfecture l’ont également rappelé dans un rapport publié fin août 2019.
Techniquement, pour qu’un virus puisse pénétrer dans une cellule il lui faut un point d’ancrage. Celui-ci existe et est parfaitement identifié chez les bovins pour le virus de la LBE. Cependant, il n’existe pas dans les cellules humaines.
Pour consulter les communiqués et rapports de la Préfecture et de la DAAF de août 2019 :
http://www.reunion.gouv.fr/la-situation-sanitaire-du-cheptel-bovin-a-la-a5653.html http://www.reunion.gouv.fr/IMG/pdf/annexe_1_sante_du_cheptel_bovin.pdf
http://www.reunion.gouv.fr/IMG/pdf/203-questions-reponses-leucose_-_vdef_2_-_30-08-1.pdf
http://www.reunion.gouv.fr/IMG/pdf/2019-08-13_daaf_situation_cheptel_bovine_reunion.pdf
Que faites-vous des études qui sous-tendent le contraire ?
Le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) a établi en janvier 2019 son rapport 2018 sur les maladies bovines à La Réunion, dont la LBE, où il rappelle qu’aucune étude scientifique mondiale n’établit de lien entre la leucose et une maladie humaine.
Ces études menées par des virologues n’ont jamais fait état de virus de la LBE dans les tissus humains ou dans les tumeurs des cancers humains du sein. Ils ont uniquement réussi à identifier grâce à des techniques très poussées des « traces » ou « séquences d’ADN » du « rétrovirus » de la LBE dans des cellules cancéreuses du sein ainsi d’ailleurs que dans des cellules non cancéreuses. Ces études sont complexes et ont été mal interprétées.
Alors pourquoi certaines évoquent-elles un lien éventuel avec le cancer du sein ?
Le rapport 2018 du Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) résume les arguments permettant de contrer les affirmations de certaines personnes sur le lien entre cancer du sein et virus de la LBE.
On note par exemple qu’à La Réunion il y a moins de cancers du sein (28 pour 1000) qu’en métropole (45,2 pour 1000), où la LBE a disparu depuis bientôt 30 ans.
Pourquoi la réglementation est-elle différente entre La Réunion et la métropole ?
Les bovins positifs LBE en Métropole subissent exactement les mêmes contrôles à l’abattoir que ceux de La Réunion. Et les règles de conformités pour entrer sur le circuit de consommation sont rigoureusement les mêmes sans exceptions aucunes.
En métropole, l’abattage massif des animaux positifs à la LBE a été décidé uniquement pour permettre la vente d’animaux vivants vers les pays Européens et notamment vers l’Allemagne, c’est-à-dire pour répondre aux spécificités de la circulation des animaux vivants entre plusieurs pays.
Cette différence ne concerne en aucun cas la sécurité alimentaire des produits issus de la viande bovine.
La Réunion n’exporte pas d’animaux vivants pour des raisons de taille du marché. D’où le fait que les autorités n’ont pas jugé nécessaire d’appliquer le même cadre réglementaire ici. Par ailleurs, un rapport de l’ANSES de 2015 a démontré que la situation épidémiologique de La Réunion ne nécessitait pas un abattage massif des bêtes. Consultez ce rapport ici :
https://www.anses.fr/fr/system/files/SANT2015sa0056.pdf
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